LA FEMME DE L'ALLEMAND de Marie SIZUN
4e de couverture:
Dans le Paris de l'après-guerre, une petite fille, Marion, vit avec sa mère, Fanny, qu'elle adore. Peu à peu, pourtant, une dissonance s'installe, faussant leur relation. Des emportements inexplicables, un silence incompréhensible à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque. Avec le temps, Marion comprend que sa mère est maniaco-dépressive. Les rôles s'inversent alors. L'adolescente endosse cette raison qui, doucement, abandonne Fanny. Mais l'amour ne suffit pas pour terrasser la folie... Marie Sizun sait dire avec émotion et pudeur l'amour qui rapproche et sépare les êtres.
Mon avis:
Je viens de terminer ce roman et je dois dire qu'il ne laisse pas indifferent. J'ai beaucoup aimé son histoire car bien elle est originale et très bien écrite. Le style narratif : Ecrit à la seconde personne du singulier amène à se poser la question de qui parle, de qui raconte. Les chapitres sont court parfois très bref en parallèle des épisodes de la maladie terrible que raconte l'auteur.
Au bout d'un moment on se laisse prendre par ce "tu" répétitif et on a l'impression d'être le personnage en question, d'être cette petite fille fragile.
Un très beau roman, très sensible.